Un choix stratégique…

Le Maroc a fait de l’ouverture de son économie un choix irréversible. Cette ouverture s’est traduite par la poursuite du vaste programme de privatisation et de désengagement de l’Etat de certaines activités et l’accélération du processus de libéralisation de plusieurs secteurs, dont notamment le secteur des télécommunications, des transports, de l’énergie ou encore le secteur bancaire et financier. Cela a permis de donner un rôle accru au secteur privé.

La confirmation par le Maroc de ses engagements pour une ouverture plus poussée de son économie sur le monde extérieur et son ancrage à son environnement international se concrétisent dans les faits, à travers, le nombre important de conventions et accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux signés ainsi que les différents Accords de Libre Echange qu’il a conclus faisant de notre pays une réelle plateforme d’échange et d’investissement au niveau régional et international.

Par ailleurs, les réformes structurelles, la politique des grands chantiers et la déclinaison des stratégies sectorielles engagées par le Gouvernement marocain au cours de ces dernières années marquée par l’émergence de nouveaux secteurs en tant que locomotives de la croissance ont contribué au renforcement de l’économie nationale à travers la consolidation du taux de croissance et la diversification de ses sources.

Des retombées positives…

Cette dynamique de réformes a été bien accueillie tant au niveau national qu’international comme en témoignent les flux importants d’investissements directs étrangers vers notre pays, traduisant la confiance placée dans notre économie et nos institutions.

Après une décennie de réformes, marquée par plusieurs initiatives, dont notamment le Comité National des Procédures liées à l’Investissement (2006-2008), le Comité Mokawalati (2006-2009), le Comité e-gov pour les projets de développement de l’administration électroniques (2003-2007), le besoin de la mise en cohérence a été constaté.

Institutionnaliser le Dialogue Public-Privé au profit de l’acte d’entreprendre…

Dans ce cadre, et pour renforcer la coordination interministérielle et le dialogue public-privé, et d’instaurer un pilotage stratégique des réformes, il a été décidé de créer une instance directement rattaché au Chef de l’Exécutif, à savoir le CNEA : Comité National de l’Environnement des Affaires.

Le Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA), créé en 2009 et institutionnalisé par décret N° 2-10-259 du 20 kaada 1431 (29 octobre 2010), est un organe public-privé présidé par M. le Chef du Gouvernement, avec pour mission de coordonner la stratégie du gouvernement relative à l’environnement des affaires.

 

Un pilotage de haut niveau…

Le CNEA fonctionne suivant un plan d’action annuel, préparé selon un processus rigoureux, et validé dans le cadre d’une réunion présidée par Monsieur le Chef du Gouvernement. A cette réunion prennent part tous les membres du Comité, en leurs qualités de ministres pour les départements ministériels, ou de présidents pour les autres organes, publics ou privés.

Une équipe dédiée, rattachée au Chef du Gouvernement, assure la coordination de la mise en œuvre des actions programmées, avec les différents groupes de travail constitués à cet effet.

Le secteur privé, « client » final des réformes menées par le CNEA, est associé à part entière dans ses travaux. Il est représenté par des structures représentatives dont : la Confédération Générale des Entreprises au Maroc, la Fédération des Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services, et le Groupement Professionnel des Banques du Maroc.

Une amélioration continue…

Depuis la mise en place du Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA) en 2009, plusieurs chantiers ont été accélérés, pour ne citer que des textes législatifs déjà publiés au Bulletin Officiel, des procédures administratives simplifiées ou encore des démarches physiques dématérialisées. Ces réformes ont eu un double impact positif : sur la vie de l’entreprise et sur l’image internationale de notre pays, à travers les rapports internationaux, notamment le Doing Business de la Banque Mondiale et la publication du World Economic Forum.

Le CNEA se veut, aujourd’hui, comme l’unique plateforme de Dialogue Public-Privé en matière d’amélioration du Climat des Affaires et de suivi de l’image du Maroc à l’international. Il est à la fois, une force de proposition, de pilotage de la mise en œuvre, et d’évaluation des réformes tant au niveau national que celui des régions, en étroite collaboration avec les Comité Régionaux de l’Environnement des Affaires (CREA).