Friday 01 December 2017
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Le gouvernement s’est engagé dans le cadre de son programme à renforcer la compétitivité de l’économie nationale et à poursuivre l’amélioration du climat des affaires, afin de permettre au Maroc d’accéder au cercle des 50 premières économies mondiales dans le classement Doing business à l’horizon 2021. C’est dans ce sens, que le CNEA a inscrit dans son plan d’action 2017-2018 un projet portant sur l’élaboration d’une feuille de route pour atteindre cet objectif ambitieux.

Ce projet baptisé « programme TOP 50 », conçu et coordonné par le secrétariat du CNEA, s’étale sur 3 ans et couvre les dix indicateurs du cycle de vie de l’entreprise du rapport Doing Business du groupe de la Banque mondiale. Ce programme regroupe un ensemble de projets et de mesures qui s’articulent autour de 5 axes majeurs : l’amélioration du cadre légal et réglementaire, la simplification des procédures et leur dématérialisation, la création de guichets uniques et le renforcement de la transparence.

Pour sélectionner les projets à réaliser, le secrétariat du CNEA a effectué un diagnostic approfondi des faiblesses du Maroc sur chaque indicateur et un benchmark international des normes et bonnes pratiques. Cette analyse a été réalisée en collaboration avec toutes les parties prenantes des secteurs public et privé et ce, dans le but d’assurer leur engagement dans l’implémentation du programme et la cohésion de ce dernier avec leurs priorités stratégiques.

En parallèle, et afin de s’assurer de la bonne gestion de ces chantiers d’amélioration, le CNEA a diffusé un guide de management des projets auprès de ses partenaires, qui a permis d’harmoniser les méthodes de travail et de doter les chefs de projets de modèles et outils de gestion simples basés sur les standards internationaux en la matière. Le CNEA se dotera très prochainement d’une plateforme électronique collaborative de gestion de projets qui permettra une meilleure coordination et une gestion méthodique et harmonisée des projets en termes de planification, de suivi et d’arbitrage.

Et afin de s’assurer que les professionnels et les entreprises soient informés des nouvelles réformes mises en oeuvre, des capsules vidéo sont diffusées et des séminaires de sensibilisation et de vulgarisation sont organisés dans l’ensemble des régions du Royaume.

Par ailleurs, l’équipe du secrétariat du CNEA organise des vidéoconférences avec les équipes de la Banque Mondiale afin de leur communiquer les nouvelles mesures adoptées au Maroc et leur impact sur le quotidien de l’entreprise, en plus de l’envoi annuel d’un dossier relatant les réformes engagées par le Maroc.

Au cours de l’année 2018, qui représente la première tranche du « Programme TOP50 », plus d’une soixantaine de réformes et de mesures d’amélioration ont été présentées au Groupe de la Banque Mondiale. Celles qui ont été retenues concernent principalement les indicateurs de création d’entreprise, de raccordement à l’électricité, de transfert de propriété, de commerce transfrontalier et de règlement de l’insolvabilité.

Ainsi, le Royaume a pu réaliser un saut qualitatif pour se hisser à la 60ème place en 2018, améliorant son score de 9 places par rapport à l’édition précédente du rapport et se positionnant 2ème de la région MENA et 3ème en Afrique.

L’année prochaine, plusieurs autres réformes phares seront présentées à l’équipe Doing Business, dont notamment les réformes d’automatisation des tribunaux de commerce, qui représentent un grand pas vers la modernisation du système judiciaire au Maroc et la facilitation des procédures d’exécution des contrats. Un autre volet important, en phase de finalisation, est le projet de réforme sur les sûretés mobilières qui permettra de faciliter l’accès au financement aux entrepreneurs et d’améliorer le classement encore en retard du Maroc sur l’indicateur « Obtention de prêts ».